Quel est le kilométrage conseillé
pour une voiture d'occasion ?
Vous connaissez sans doute les avantages de la voiture de seconde main : la valeur d’un véhicule neuf chutant dès sa première utilisation, il est généralement très avantageux d’acheter votre voiture d’occasion.
Le marché de l’occasion est cependant inquiétant pour les acheteurs, car il n’est pas toujours facile d’y démêler l’arnaque de la bonne affaire.
Quel kilométrage privilégier pour sécuriser votre achat ? Cofidis vous guide pour réussir l’achat de votre voiture d’occasion et ne rien regretter.
Le calcul de la cote d’une voiture d’occasion
La cote Argus est élaborée par des experts selon une méthodologie multicritères.
Lorsqu’il est utilisé, un véhicule subit une décote plus ou moins importante en fonction de son âge, de son kilométrage, de sa motorisation, de son état général, mais aussi de nombreux autres critères, notamment sa génération ou sa gamme, ses options, son nombre de propriétaires et sa popularité auprès des acheteurs (3 ou 5 portes, break ou monospace, coffre ou hayon…). La cote d’une voiture neuve baisse de 20 à 25 % dès la première année de son utilisation (après les premiers 6 000 km), puis de 15 % et de 10 % les 2e, 3e et 4e année, jusqu’à perdre plus de 50 % de sa valeur à 4 ans.
La dépréciation par année est ensuite plus faible et stabilise autour de 5 à 7% chaque année. Lorsqu’on parle d’année à propos de la cote d’un véhicule de seconde main, on sous-entend aussi un certain nombre de kilomètres parcourus : la moyenne considérée est de 15 000 kilomètres par an pour un véhicule essence et de 18 000 à 20 000 km par an pour un véhicule diesel.
Quels paramètres retenir pour le kilométrage d’un véhicule d’occasion ?
Vous avez fixé un budget pour l’achat de votre véhicule d’occasion ? Selon le modèle de voiture que vous choisirez, vous pourrez avoir accès à des véhicules qui ont plus ou moins de kilomètres au compteur.
Si votre budget est serré, il vous faudra peut-être choisir entre un véhicule haut de gamme à kilométrage élevé et une voiture moins cotée à l’origine, peut-être plus petite et moins puissante, mais qui aura aussi parcouru moins de kilomètres. Le moment est venu de vous poser les bonnes questions.
Choisir le kilométrage en fonction de ses propres besoins
Le kilométrage d’une voiture va avoir un impact sur son état d’usure, et donc sur son prix. Une bonne affaire est avant tout un achat qui répond parfaitement à vos besoins.
Estimez le nombre de kilomètres que vous prévoyez vous-même de réaliser avec votre nouveau véhicule : s’il est supérieur à 25 000 kilomètres par an, tournez-vous plutôt vers une voiture d’occasion qui affiche peu de kilomètres au compteur, de l’ordre de 50 000 km pour 2 à 3 ans d’âge ou 80 000 km pour 4 à 5 ans d’ancienneté.
Si vous utilisez votre véhicule de manière occasionnelle et que vous effectuez moins de 15 000 km par an, vous pouvez acheter sans crainte un véhicule plus ancien au kilométrage plus important. Redoublez simplement de vigilance dans l’étude de l’historique du véhicule et de son entretien.
Quel kilométrage pour quelle motorisation ?
La motorisation du véhicule a son importance pour estimer sa cote et juger de son usure en fonction de son kilométrage. Sachez par exemple qu’une voiture à motorisation diesel décote moins vite à kilométrage égal qu’une voiture à motorisation essence.
C’est pourquoi on considère qu’une année de décote correspond à 15 000 km pour un modèle essence, et autour de 18 000 à 20 000 km pour un modèle roulant à l’essence.
Aujourd’hui, une différence nette de décote entre les différentes motorisations du marché peut vous permettre de faire des bonnes affaires : les véhicules hybrides sont ceux qui subissent la dépréciation la moins forte avec l’âge et le kilométrage. Les voitures électriques décotent en revanche très rapidement : il est ainsi possible de faire de bonnes affaires sur un véhicule électrique dont le compteur est peu rodé.
Chaque nouvelle génération qui sort sur le marché fait subir au modèle précédent une importante décote. La succession de modèles de voitures électriques à autonomie revue et augmentée explique en partie que des véhicules à faible kilométrage perdent ainsi de leur valeur et puissent se trouver à prix attractif sur le marché de l’occasion.
Les catégories de voitures ont aussi leur importance pour estimer le kilométrage et son impact sur l’usure du véhicule : une routière, une berline et une citadine, toutes trois à motorisation diesel, n’ont ainsi pas le même kilométrage de référence. Vous pourrez considérer qu’une routière effectue 28 000 km par an, une berline 22 000 km, et une citadine 18 000.
Voiture d’occasion au kilométrage élevé : risque ou bonne affaire ?
Plusieurs idées reçues persistent autour du kilométrage des voitures d’occasion : deux chiffres sont généralement considérés comme des barres fatidiques : 100 000 (150 000 pour un diesel) et 200 000 km.
Dans le premier cas, on estime que les problèmes techniques pouvant entraîner des réparations coûteuses risquent de commencer autour de 100 000 km. Or, les voitures sont de plus en plus fiables, et même des petites cylindrées peuvent aujourd’hui dépasser 150 000 km au compteur sans inconvénient majeur.
Les pièces devant être changées entre 100 000 et 200 000 km sont la courroie de distribution, les disques et plaquettes de frein, les amortisseurs. Un véhicule de 150 000 km sur lequel ces réparations ont été réalisées peut donc représenter une très bonne affaire.
Dans le second cas, il n’est pas rare que les acheteurs se détournent sans hésitation devant un compteur rodé à plus de 200 000 km. La barre des 200 000 km est souvent considérée comme marquant la fin de vie du véhicule, tout particulièrement dans le cas des motorisations diesel.
En réalité, il est possible de faire une bonne affaire avec une voiture d’occasion de 200 000 km lorsque celle-ci a été bien entretenue. Les moteurs diesel ont aujourd’hui une longévité et une puissance comparable aux moteurs à essence.
Un véhicule de 200 000 km peut ainsi vous permettre de rouler encore 100 000 km sans rencontrer de graves problèmes s’il a fait l’objet d’un suivi consciencieux, et tout particulièrement s’il s’agit d’une voiture de seconde main.
Voiture d’occasion à petit kilométrage : piège ou opportunité ?
La courbe de la décote dans le secteur automobile (importante les premières années) et la crainte de devoir investir en réparations coûteuses incitent les acheteurs à se tourner vers des véhicules d’occasion à faible kilométrage.
C’est aussi ce que proposent majoritairement les revendeurs professionnels (garages et concessions), tout simplement parce qu’il s’agit des opérations les plus rentables pour eux. Or, une voiture à faible kilométrage n’est pas toujours synonyme de bonne affaire.
Les conditions d’utilisation du véhicule importent beaucoup pour estimer son usure : il vaudra mieux, ainsi, vous tourner vers une voiture qui a effectué de longs trajets que vers une voiture qui a roulé essentiellement en ville, même si cette dernière affiche un nombre de kilomètres au compteur très inférieur.
Aussi, une voiture récente au nombre de kilomètres plus important représente souvent une meilleure affaire qu’une voiture plus ancienne à faible kilométrage, car cela traduit généralement une utilisation routière versus une utilisation urbaine. En ville, les moteurs sont soumis à rude épreuve avec une utilisation répétée à froid, qui accélère tout à la fois l’usure du pot d’échappement et celle de la batterie, du démarreur et de l’alternateur. Les freins sont également plus sollicités lors de petits trajets urbains.
Se méfier des kilométrages frauduleux
Lorsque vous connaissez le kilométrage d’une voiture d’occasion avant achat, ne négligez pas la possibilité que celui-ci soit falsifié : l’arnaque au kilométrage est malheureusement courante, et plusieurs astuces permettent de s’en prémunir.
Avant de vous engager, vérifiez le carnet d’entretien du véhicule : les dates des contrôles technique et les dates de révision (vidange, filtres) doivent coïncider avec le kilométrage, qui figure toujours sur les rapports.
Fuyez au moindre détail suspect, et ne concluez pas d’achat avec un vendeur qui n’est pas en mesure de vous présenter les documents demandés (carnet d’entretien et factures). Dans le secteur de l’automobile d’occasion, vous regretterez moins de passer à côté d’une bonne affaire que d’en conclure une mauvaise.
Le risque est plus fréquent que vous ne l’imaginez : sur plus de 500 000 véhicules d’occasion vendus chaque année en Belgique, plus de 5 % et jusqu’à 10 % pourraient être concernés par une fraude au kilométrage. Les voitures en provenance d’Europe de l’Est représenteraient la majorité des cas, avec une prévalence pour les véhicules de marque allemande.
Si vous pouvez repérer des pédales usées, dont les sculptures ont disparu, un effacement des chiffres sur le pommeau du levier de vitesse, un volant dont le revêtement est lisse ou usé, des mousses d’assises avachies et un tissu élimé, vous êtes certainement en face d’un véhicule de plus de 200 000 kilomètres au compteur.
Vérifications avant achat : l’essentiel
Bien que critère de choix incontournable à fixer dans ses grandes lignes, le kilométrage d’une voiture n’est pas le seul point sur lequel s’arrêter.
Pour faire une bonne affaire, il est essentiel de considérer d’autres paramètres, comme le coût des pièces détachées qui s’avère plus élevé sur certaines marques haut de gamme.
Le nombre de propriétaires est un autre critère de choix, important à prendre en compte : à kilométrage égal, un véhicule de seconde main est préférable à une voiture qui a connu plusieurs propriétaires successifs.
Toujours à kilométrage égal, l’entretien dont le véhicule a fait l’objet peut être un facteur décisif : une voiture à faible kilométrage qui n’a pas eu le suivi technique nécessaire peut constituer une moins bonne affaire qu’un véhicule de plus de 150 000 km soigneusement entretenu et révisé dans les temps. En conséquence, vous devrez faire attention lors de votre visite d’achat :
- Aux factures de réparation et suivis d’entretien
- À la qualité de l’huile et au réservoir du liquide de refroidissement, qui doit être changé tous les 30 000 km
- À l’état des disques, plaquettes et amortisseurs qui doivent avoir été changés si le véhicule a parcouru plus de 100 000 km
- À la cote Argus du véhicule selon sa marque, son âge, son kilométrage, sa gamme et ses options, et à la cohérence de l’offre par rapport à cette référence. Notez que la cote Argus a bien vocation à faire référence, mais n’empêche aucunement la négociation du prix en fonction de l’état de la voiture, de son entretien, de ses atouts ou de sa rareté.
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